Burkina Faso-Côte d’Ivoire: Pourquoi les autorités ivoiriennes n’ouvrent pas la voie ferrée pour les voyageurs?

Le président Ibrahim Traoré casse des mythes. Comment peut-on faire croire que le sol burkinabè n’a pas les mêmes caractéristiques que ses voisins comme la Côte d’Ivoire? Même si nous combattons la culture pérenne comme le café et le cacao qui ont appauvri les parents-paysans pour les encourager à la culture des produits de consommation, le président Traoré du Burkina redonne de l’espoir à ses compatriotes qui ont été à dessein utiliser dans les plantations de cacao ivoirien à la volonté des français.

Aujourd’hui, le cacao pousse sur le sol du Burkina et les autres produits qui ont servi à la richesse ivoirienne comme pour dire que les français se sont payés nos têtes. Mais pour relever tous ces défis, il faut avoir le courage et celui qui habite le président Traoré est sans égal.

Tous ces africains collabos, attachés et rattachés dans la douleur et qui croient qu’il faut toujours demeurer dans les jurons français et incapables de résistance et d’efforts, pour s’en débarrasser, estiment que les autorités burkinabè ne font rien et qu’elles tomberont tôt ou tard sur leurs pas, pour revoir les français vernir les ré-coloniser . Qu’ils se réveillent.

Voilà encore une autre idiotie. Pour les voyageurs ivoiriens et burkinabè, qui ont payé le lourd tribut des accidents mortels sur les routes, dans les cars, les autorités du Burkina Faso décident de réduire les risques d’accidents mortels en ouvrant le train voyageur, côté ivoirien tout est encore au point mort. Comment sont faites les autorités ivoiriennes qui ne voient jamais les risques et s’en tiennent toujours à la nostalgie des français? Les trains voyageurs ont sauvé beaucoup de vie parce que le train fait rarement des accidents mortels, pourquoi, côté ivoirien, ils font la sourde oreille? 

Qu’est-ce qui peut bloquer l’ouverture de la voie ferrée pour les voyageurs de personnes à destination d’Abidjan qui avait permis le développement des petits commerces qui ont permis à des familles de faire à des charges, ces petits commerces peuvent revenir dans les gares et cela pourra créer du travail, pendant ce temps les trains de marchandises continuent de rouler. On annonce le métro qui doit partir de la ville d’Agboville à celle de Bassam, mais ce sont les mêmes rails qu’ils utiliseront à partir d’Agboville, mais pourquoi fermer la voie ferrée des voyageurs côté ivoirien?

Le président burkinabè fait un travail extraordinaire auquel tout africain aspire pour son développement. Il ne faudrait pas que les ivoiriens soient surpris que demain, Ouaga, Bamako soient les nouvelles destinations universitaires et sanitaires. Les nouvelles autorités s’attèlent à faire un travail excellent pour lequel on peut les soutenir que de vivre dans le négatif en leur souhaitant le pire.

Ce que les français devraient faire du temps du début de leur octroi de la dépendance des noirs pour diversifier les chances du développement, c’est maintenant que le Burkina Faso ouvre ses vannes.

Désormais, le café, le cacao, le palmier à huile, tout ce qui pousse en terre ivoirienne poussera au Burkina Faso et la situation risque de s’inverser. Demain, ce sont les ivoiriens qui iraient chez leurs frères du Burkina pour chercher du travail.

                                      Joël ETTIEN 

                Directeur de publication : businessactuality.com